Dou Bochi

Pendant trente-cinq ans, Eric Bergère a dessiné avec talent des collections qu’il qualifie d’ éphémères. Aujourd’hui, avec Dou Bochi, il s’adonne au lin, une matière intemporelle et belle dans sa simplicité. 

Enfant de Champagne, Eric découvre Arles au début des années 80, grâce à ses amis Françoise et Christian Lacroix qui lui donnent les clés de la Camargue. La nature y est sauvage, impétueuse, brute et sophistiquée, tournée vers la mer et les plages du delta du Rhône. Une inspiration « pour la vie » qui l’amène en 2009 à l’acquisition du mas « Dou Bochi » (mas « du Fou » en Provençal), nom qu’il donnera aussi à sa boutique arlésienne au code couleur minimaliste mais précis : craie de la Plaine de la Crau, noir coloré du taureau, blond et gris du cheval des gardians. Ici, de l’artisanat de « belle facture » jouxte un vestiaire de pièces intemporelles, robes, pantalons et tops dans des matières naturelles, voile de lin ou coton imprimé « Indiennes »… 

Photo Rodolphe Bricard

Lin européen – fabrication française

Taillés dans le lin européen d’un tisseur certifié Masters of Linen (un certificat de transparence et une garantie de traçabilité 100% européenne de la plante au fil et au tissu), les vêtements sont ensuite fabriqués en France : au Plateau Fertile, un tiers-lieu de création et de micro-fabrication sis à Roubaix, et aux Ateliers Français de Confection, à Marseille. Une collection qui réconcilie le style, nonchalamment chic, avec les objectifs de notre temps pour une mode qui retisse du lien social et ne fait pas le tour de la planète. Produire moins mais mieux, dans une matière naturelle – le lin – qui pousse à nos pieds entre Caen et Amsterdam.

Dou Bochi : Simple. Intemporel. Unisexe.

Transparence, fluidité, légèreté, bien aller sont les mots-clés de la collection DOU BOCHI… Cette allure unisexe se balade dans un univers sculpté par la nature rebelle de la Camargue.  Une silhouette hors-mode, hors du temps. « Chaque saison nous ajoutons quelques nouveaux modèles en gardant une forme intemporelle », souligne Eric Bergère. « Une qualité que l’on pourra retrouver dans de nouvelles couleurs en sachant que c’est une robe pour la vie. Parce que le lin, plus on le lave, plus il est beau. Il est beau même usé, et pourquoi pas ravaudé comme un drap de famille, les petits enfants retrouveront la djellaba de leur grand-père qui n’aura pas bougé.

« Les couleurs seront peut-être un peu passées… Il y a une grande majorité de bleu, et l’on sait combien le bleu se délave joliment au fil du temps ». 

Eric bergère

Photo Rodolphe Bricard

Une envie aussi de vêtements faciles, que l’on enfile par la tête comme un t-shirt… Pas compliqué, que l’on lave en machine, ou à la main, qui sèche très vite au vent. Qu’il soit froissé ou repassé, le lin est toujours très beau. L’hiver avec un gros pull ou un poncho, l’été sans rien : on peut passer l’année en djellaba. A l’intérieur ou à l’extérieur. L’envie de vêtement vrai, qui va dans le sens du Recyclage. Un vêtement à garder longtemps, mais qui sera, s’il le faut, biodégradable en fin de vie, sans doublure synthétique, sans zip métallique ou bouton en résine. Pour le rendre plus féminin » conclut Eric Bergère, « il y a des jeux de ceinture, de drapés, de portefeuille… Pour dessiner une silhouette un peu plus sexy. Rien de plus ». 

DOU BOCHI – 16 rue Reattu – 13200 Arles 


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